À Gandrange, en Moselle, les habitants sont confrontés à une situation préoccupante avec une augmentation prévue de 136 % de la taxe foncière pour 2025. Cette hausse, source de colère et d’inquiétude, résulte d’une dette municipale de deux millions d’euros. La municipalité, dirigée par Henri Octave, justifie cette décision par un contentieux judiciaire et la nécessité de rembourser des emprunts.
Cette petite ville sidérurgique de la vallée de la Fensch est désormais sous les projecteurs en raison de cette augmentation spectaculaire. Pour les résidents, la nouvelle est un choc. Laurent Brenner, infirmier, exprime sa frustration, expliquant que ses parents, avec une retraite de 1 500 euros, risquent de voir leur situation financière bouleversée par cette taxe.
La dette municipale, lourde, provient d’un contentieux judiciaire avec les banques, obligeant la ville à rembourser des emprunts. Le maire a tenté de rassurer en affirmant que la ville ne serait pas placée sous tutelle, mais les conséquences sont déjà visibles : animations annulées, services municipaux restreints et budgets réduits.
Dans les lieux publics, le sujet est omniprésent. La propriétaire du bar Le 7e s’inquiète de devoir payer une facture supplémentaire de 3 000 euros. L’opposition municipale, menée par Quentin Bigot, avait déjà alerté sur cette situation. Il souligne que malgré les avertissements, les habitants n’avaient pas mesuré l’ampleur du problème.
Face à cette crise, un collectif citoyen, Citoyens Gandrange-Boussange, debout !, s’est formé pour contester la gestion municipale. Les familles sont particulièrement préoccupées par l’impact financier. Flavie Michel, mère de deux adolescents, craint de devoir payer une taxe foncière de 1 500 euros, contre 760 euros l’année précédente. Elle critique la gestion des dépenses municipales, surtout que son foyer est déjà fragilisé par l’incertitude de l’emploi de son mari au Luxembourg.
Malgré les sollicitations, le maire n’a pas répondu aux demandes d’explications. Cette situation laisse les habitants dans l’incertitude et la colère, cherchant des réponses et des solutions pour faire face à cette augmentation drastique.
En conclusion, Gandrange traverse une période difficile, marquée par une gestion municipale contestée et une dette écrasante. Les habitants, pris au dépourvu par cette hausse significative de la taxe foncière, se mobilisent pour exprimer leur mécontentement et chercher des solutions viables pour l’avenir de leur ville. Cette situation met en lumière les défis financiers auxquels les petites communes peuvent être confrontées et souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des ressources municipales.
 
 
															